J’ai gagné mon procès + 2 bonnes nouvelles

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Il y a un an, presque jour pour jour, je rentrais chez moi après deux semaines de travail saisonnier et de vacances, et découvrais une bien mauvaise nouvelle. Un courrier m’attendait dans ma boîte aux lettres, m’annonçant que j’avais perdu un procès en mon absence.

kaiser soze

La justice existe

 

Mon ancienne école Acting International m’avait assigné en justice pour un article qu’elle n’avait pas aimé.

D’un coup, c’était comme si le sol s’était ouvert sous mes pieds et que j’étais tombé dans une fausse de verts grouillants. J’avais envie de vomir, et je n’osais plus respirer de peur d’aspirer une de ces bestioles.

Du regard je cherchai une sortie et mes mains tâtèrent les murs dans toutes les directions à la recherche d’une prise pour me sortir de là. Peu à peu, j’arrivai à y voir plus clair et à reprendre mon souffle.

Je fis appel à une avocate.

Ce procès concernait l’article que j’avais publié un an auparavant intitulé : « Mon avis sur Acting International« .  Acting International voyait en cet article la cause de tous ses malheurs concernant la baisse des inscriptions et des réinscriptions. J’étais flatté de me voir crédité d’une telle influence ! On me reprochait aussi de préférer un studio d’acteur et d’y continuer ma formation.

Ce studio d’acteur, l’Actors Factory, dont j’ai la fierté de faire partie depuis 2 ans m’a été d’une aide précieuse.

Petit à petit les choses se sont améliorées. J’ai pu me détacher de cette histoire, et en Mars, finalement, j’ai gagné ce procès en appel. Quelques mois plus tard, en Juin, Acting International a finalement versé à mon avocate le montant demandé pour le remboursement des frais de justice. YESSSS !!!!!

 

Aujourd’hui, j’ai encore de meilleures raisons de recommander l’Actors Factory, car les faits sont là !

 

Grâce à l’Actors Factory, j’ai pu passer cette épreuve en étant bien entouré. J’ai rencontré des acteurs et actrices merveilleux qui m’ont énormément appris et soutenu. J’ai appris une technique et une discipline qui fait vraiment la différence sur les tournages. J’ai rencontré des professionnels et des réalisateurs inspirants, comme Kim Chapiron ou Jean-Pierre Guérin. Et j’ai intégré le milieu professionnels en tournant dans 2 longs métrages !

Deux tournages professionnels pour entrer directement dans le grand bain !

 

Je l’avais pressenti lorsque j’ai travaillé avec lui pour la première fois à Acting International, je savais que j’allais commencer à tourner dans un film d’Eric Bartonio. C’était pour moi une certitude et elle s’est réalisée grâce à l’Actors Factory où j’ai pu continuer de travailler avec lui.

J’ai joué le rôle d’un interne en médecine dans son film 419. C’était une scène simple dans laquelle je donnais l’état de santé d’une victime à ses amis. Dans cette scène, je jouais avec Adel Bencherif, Julien Courbey et Liya Kebede.

C’était une très belle expérience de tournage. J’ai appris à me mettre à l’aise en blaguant avec les autres comédiens et les figurants, et en improvisant autour de mon rôle.

Cette expérience a boosté ma confiance, et m’a donné envie d’en faire encore davantage.

« Le succès construit la confiance, et la confiance génère l’activité ». Avant de comprendre cette phrase, je pensais que le succès c’était d’avoir un premier rôle. Maintenant je sais que le succès c’est simplement de monter la marche suivante de l’escalier.

Eric Bartonio m’a donnée l’opportunité avec 419 d’avoir une demi-journée de tournage, une scène. C’était la première marche.

 

Je viens de passer la marche suivante en tournant plusieurs scènes avec un grand réalisateur du cinéma indépendant américain.

C’est encore grâce à l’Actors Factory que j’ai obtenu un rôle dans le prochain film de Larry Clark. C’est une collègue du studio qui m’a permis de passer le casting. Et c’est avec l’aide de ma coach Tiffany Stern que j’ai obtenu le rôle.

Larry Clark a aimé ma proposition et a décidé en cours de tournage d’allonger mon rôle. J’ai donc tourné un premier jour la semaine dernière. D’autres jours se sont rajoutés, et je tourne finalement jusqu’à la fin du tournage.

C’était un tournage assez déstabilisant étant donné que j’étais prévenu des nouvelles scènes la veille, et que Larry Clark aime improviser. Les scènes ont donc changé dans la journée. Le rôle était assez difficile et j’ai énormément appris en quelques jours.

Je joue le rôle d’un jeune escort boy qui se demande s’il ne va pas trop loin.

J’aimerais en raconter davantage sur cette expérience, mais je préfère vous en raconter davantage dans un prochain article après la fin du tournage.

Le tournage est assez chaotique, et les scènes se rajoutent à la dernière minute. C’est dans ces moments là qu’on se rend compte de l’importance d’avoir un bon entraînement.