J’ai lu beaucoup de choses sur le motivation, les objectifs, et comment se sortir les doigts du c* quand on est un fainéant fini…
J’avoue, j’ai la paresse dans le sang et si on me payait à rien foutre, il est fort probable que je ne foutrais rien.
Je passerai mon temps sur une plage à méditer devant l’océan, à me baigner, à écouter les oiseaux et à leur faire peur avec une pitoyable imitation de leur chant.
Il est probable aussi que je ferais quelques dessins dans le sable, que je ferais des mouvements bizarres avec mon corps en respirant au soleil.
J’aurais probablement aussi envie de chanter et de jouer avec ma voix, pourquoi pas faire un peu de lecture à voix haute. Et puis s’il y a des dialogues dans ce que je lis, j’aurais certainement envie de les jouer…
En fait, si j’étais payé à rien foutre, je serais probablement plus créatif…
La paresse, on la craint, on la déteste, on cherche à lui échapper, à travailler, à se sentir productif.
« Les acteurs sont paresseux. Les acteurs ne travaillent pas… »
Et si on arrêtait de s’auto flageller pour s’autoriser un instant à être paresseux et à ne pas travailler ?
Et si on s’autorisait plutôt à jouer ?
En fait les études montrent que la motivation vient d’un mélange de plaisir, de sentiment de liberté, et de sentiment de compétence.
Quand on se sent libre de faire quelque chose, l’envie de le faire augmente.
Et plus on fait ce qui nous fait plaisir, plus on a envie de continuer à le faire.
C’est pour ça que quand on utilise l’auto-hypnose pour booster sa motivation, on commence d’abord par ce concentrer sur quelque chose qu’on aime faire.
On se met dans un état de plaisir, de fun, de jeu.
Et ensuite on peut imaginer faire le travail qui est à faire.
Quand il s’agit de travailler sur une scène, c’est aussi le plaisir qui doit primer.
Car sans lui, autant faire autre chose…